Estelle

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Quand on me demande d’où je suis originaire, je réponds très spontanément « de Saint-Brevin ». Pourtant, je n’y suis pas née et j’y ai passé seulement mes vacances d’été jusqu’à l’âge de 7 ans.

Saint-Brevin, je la considère comme ma commune d’adoption, c’est naturellement que je m’y sens ancrée. Ma maison avait été construite par mes grands-parents pour les retrouvailles estivales!

Elles en ont vu passer des cousins, petites-cousines, fêtes d’anniversaire, quête des œufs de pâques les pierres de ma maison. Elles en ont entendu des rires, des chamailleries et des secrets !
C’est la première fois que je raconte Saint-Brevin…Sans doute parce que maintenant que je suis loin, il est plus aisé de ressentir les liens que j’ai avec cette jolie station balnéaire.

En fermant les yeux, la première chose qui me vient c’est le doux parfum sucré du mimosa. Je pense aussi au tapis d’aiguilles des beaux pins maritimes qui recouvrent les sols. Et puis, je souris en pensant au joli nom de ma rue… Avenue du Rocher Vert. Je souris parce que des images défilent dans mon esprit : celles de ma fratrie et moi-même, tous boueux, nos épuisettes à la main, à la pêche à la crevette à marée basse le dimanche matin.

Ce que j’aime en y revenant, c’est le sentiment de calme et de vacances qui émerge de ces lieux que je continue de découvrir, allant et venant, à pieds ou à vélo. Saint-Brevin et le territoire qui l’entoure se dévoilent de multiples manières : l’océan Atlantique d’un côté avec ses sports nautiques, ses plages sauvages interminables, ses balades côtières, ses pêcheries traditionnelles et la mystérieuse forêt de la Pierre Attelée…L’estuaire de la Loire de l’autre côté, avec la vue sur l’impressionnant port de Saint-Nazaire, résultat d’une houleuse histoire, ses sorties de paquebots -réels géants des mers-son incontournable pont et l’itinéraire de la Loire à Vélo, dont Saint-Brevin est le point de chute.

Saint-Brevin et ses voisines sont si différentes selon les saisons. Je les apprécie bouillonnantes et vibrantes de vie l’été. Je les aime tout autant, intimistes et mystérieuses l’hiver.


 
René Guy Cadou écrivit :

« À sept ans, comme il faisait bon, (…)
Se retrouver dans sa maison ! »
Alors, je vous invite chez nous à Saint-Brevin, vous verrez, encore et encore vous reviendrez !